No. 127 – L’habit de noces
Matthieu 22 :21
1790
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Édition numérique © cmft, octobre 2017
« Comment es-tu ici sans avoir un habit de noces ? » (Matthieu 22,21)
1. Dans les versets qui précèdent le texte nous lisons ces paroles : ‘Après ces choses, Jésus continua à leur parler en paraboles, et leur dit : Un certain roi fit les noces de son fils. Et le roi étant entré pour voir ceux qui étaient à table, aperçut un homme qui n’avait pas un habit de noces. Et il lui dit : mon ami, comment es-tu entré ici sans avoir un habit de noces ? Et il eut la bouche fermée. Alors le roi dit aux serviteurs : liez-le pieds et mains, et le jetez dans les ténèbres de dehors ; c’est là qu’il y aura des pleurs et des grincements de dents.’
2. Un de nos plus célèbres interprètes explique cette parabole de la manière suivante : « Le but de cette parabole est de manifester le secours bienveillant que Dieu accorde aux hommes par la prédication de l’évangile. Afin de les engager à le recevoir, Dieu envoie ses serviteurs, ses prophètes et ses apôtres. » Et, quant à ces paroles : ‘comment es-tu entré ici sans avoir un habit de noces ?’ il continue ainsi : « la punition infligée à cet homme ne doit ni nous décourager, ni nous faire tourner le dos aux saintes ordonnances. » Certainement elle ne le doit pas ; mais rien de cette nature ne peut être inféré de cette parabole, laquelle n’a aucun rapport aux ordonnances, pas plus qu’au baptême et au mariage. Probablement que nous ne nous le serions jamais imaginé, si le mot souper n’y figurait pas.
3. La plupart des commentateurs anglais sont cependant tombés dans la même erreur que M. Burkitt, et des milliers de lecteurs y sont tombés après eux. Toutefois, c’est une erreur, et une erreur telle qu’elle n’a pas l’ombre de fondement dans le texte. Il est vrai, en effet, que personne ne doit s’approcher de la table du Seigneur, sans une préparation habituelle, sinon actuelle, c’est-à-dire, sans une intention sincère de garder tous les commandements de Dieu, et sans un désir véritable de recevoir toutes ses promesses. Mais cette obligation ne saurait être inférée de ce texte, quoiqu’elle puisse l’être de plusieurs autres passages de l’Écriture. Et il n’est pas nécessaire de multiplier les citations ; une seule équivaut à mille autres. Il n’est pas non plus besoin d’autres commandements de notre Seigneur, pour engager un homme qui a une conscience délicate à communier en toute occasion, que celui-ci : ‘fais ceci en mémoire de moi.’
4. Mais quelle que soit la préparation qui est nécessaire pour participer dignement au repas du Seigneur, elle n’a pas le moindre rapport avec l’habit de noces, dont il est fait mention dans cette parabole. Il est impossible que cela soit ; car la commémoration de sa mort n’était pas établie alors. Elle se rapporte uniquement à la manière de procéder de notre Seigneur, lorsqu’il viendra dans les nuées du ciel pour juger les vivants et les morts, et aux qualités qui leur seront alors indispensables, pour hériter ‘le royaume préparé pour eux dès la fondation du monde’.
5. Beaucoup d’hommes excellents, qui sont parfaitement instruits de cela, qui sont convaincus que l’habit de noces dont il est fait mention ici ne doit pas s’entendre des qualifications nécessaires pour participer au repas du Seigneur ; mais des qualifications pour obtenir la gloire, l’entendent de la justice de Christ, laquelle, disent-ils, est l’unique qualification pour le ciel, et la seule justice sur laquelle les hommes puissent se reposer au jour du Seigneur. Car qui, demandent-ils, osera alors paraître en présence du grand Dieu, sinon appuyé sur la justice de son Fils bien-aimé ? Ne sentirons-nous pas alors, si ce n’est plus tôt, que nous avons besoin d’une justice plus parfaite que celle qui nous est propre ? Et quelle autre justice pourrait-ce être que celle de Dieu notre Sauveur ? Feu le pieux et célèbre M. Hervey s’étend beaucoup sur ce point, particulièrement dans son savant dialogue entre Théron et Aspasio.
6. Un autre écrivain distingué, qui, je l’espère, se trouve maintenant auprès de Dieu, parle fortement dans le même sens dans la préface de ses commentaires sur l’épître de St. Paul aux Romains : « Nous aurons certainement besoin », dit-il, « d’une justice plus parfaite que celle qui nous est propre pour nous présenter devant le tribunal de Dieu au jour du jugement. » Je ne comprends pas ces mots. Sont-ils scripturaires ? Les lisons-nous dans la Bible, soit dans l’Ancien, soit dans le Nouveau-Testament ? Je soupçonne que c’est une phrase anti-biblique, peu claire, laquelle n’a pas de signification déterminée. Si vous voulez dire, par cette question étrange et bizarre : « sur quelle justice vous appuierez-vous au dernier jour ? pour l’amour ou par les mérites de qui vous attendez-vous à entrer dans la gloire de Dieu ? » Je répondrais sans la moindre hésitation : c’est appuyé sur les mérites de Jésus-Christ, le juste. — C’est par ses mérites seuls que tous les fidèles sont sauvés ; c’est-à-dire justifiés, sauvés de la culpabilité ; sanctifiés, — sauvés de l’état naturel, du péché; et glorifiés, — admis dans le séjour du ciel.
7. Il vaut bien la peine, que nous disions encore quelques mots sur cet important sujet. Est-il possible d’imaginer une expression moins intelligible que celle-ci : « Avec quelle justice nous présenterons-nous devant Dieu au dernier jour ? » Pourquoi ne parlez-vous pas plus clairement et ne dites-vous pas : « Pour l’amour de qui pensez-vous être sauvés ? » Un simple paysan répondrait aussitôt : « pour l’amour de Jésus-Christ. » Mais toutes ces phrases obscures et équivoques n’ont pour but que d’embrouiller la question et d’ouvrir la voie de l’antinominianisme à des auditeurs peu considérés.
8. Trouve-t-on dans l’Écriture sainte quelque expression semblable à celle de la robe de noces ? Dans les Révélations nous voyons qu’il est fait mention de ‘linge blanc et propre, qui est la justice des saints’. Et cela, soutiennent avec chaleur plusieurs personnes, signifie aussi la justice de Christ. Mais comment pourrons-nous concilier cela avec ce passage dans le septième chapitre : ‘ils ont lavé leurs robes, et les ont blanchies dans le sang de l’agneau ?’ Diront-ils : « la justice de Christ fut lavée et blanchie dans le sang de Christ ? » Loin de nous un jargon aussi antinomien ! Cela ne signifie-t-il pas simplement : Ce fut du sang expiatoire que la justice des saints reçut sa valeur et sa faveur auprès de Dieu.
9. Au dix-neuvième chapitre des Révélations, verset 9, on trouve ces expressions : ‘le banquet des noces de l’agneau’, qui se rapprochent beaucoup plus de l’autre. Il y a une ressemblance plus frappante entre ces expressions et le souper de noces dont il est fait mention dans la parabole. Cependant elles ne sont pas tout-à-fait semblables : il se trouve une différence évidente entre elles. Le souper dont il est parlé dans la parabole appartient à l’église militante ; celui mentionné dans les révélations, à l’église triomphante : l’une, au royaume de Dieu sur la terre ; l’autre, au royaume de Dieu dans le ciel. Il peut conséquemment se trouver des personnes dans la première qui n’ont pas de robe de noces ; mais il ne s’en trouvera pas de telles dans la dernière : Non, pas même parmi ‘cette grande multitude qu’aucun homme ne peut compter, de toute génération, de toute langue, de tout peuple et de toute nation’. Ils seront tous ‘rois et sacrificateurs auprès de Dieu, et régneront éternellement avec lui’.
10. Cette expression, la justice des saints, n’indique-t-elle pas ce que signifie la robe de noces dans la parabole ? ‘C’est la sainteté, sans laquelle aucun homme ne verra le Seigneur.’ La justice de Christ est sans doute nécessaire à toute âme qui entre dans la gloire ; mais la sainteté personnelle l’est également pour tous les enfants des hommes. Or, il est très-utile de faire observer qu’elles sont nécessaires à différents égards. La première est nécessaire pour nous donner le droit d’entrer dans le ciel ; la dernière, pour nous rendre propres à y entrer. Sans la justice de Christ, nous ne pourrions avoir aucune prétention à la gloire ; sans la sainteté, nous ne saurions y être propres. Par la première, nous devenons membres de Christ, enfants de Dieu, et héritiers du royaume du ciel. Par la dernière, ‘nous sommes rendus propres à être participants à l’héritage des saints dans sa lumière.’
11. Dès le moment où le Fils de Dieu déclara cette importante vérité aux enfants des hommes, que tous ceux qui n’auraient pas l’habit de noces, seraient ‘jetés dans les ténèbres de dehors, où il y aura des pleurs et des grincements de dents’, l’ennemi des âmes a cherché à l’obscurcir, afin qu’ils recherchassent encore la mort dans l’erreur de leur voie ; et il a tenté divers moyens pour déguiser la sainteté, sans laquelle nous ne pouvons être sauvés. Combien de choses ont été mises à la place de celle-ci, même par le monde chrétien ! Quelques-unes d’elles sont entièrement opposées à cette vérité et la renversent. Quelques autres ne lui sont nullement unies, n’ont aucun rapport avec elle, et ne sont que des bagatelles inutiles et insignifiantes. Enfin on pourrait juger de quelques-unes qu’elles en sont une partie, quoiqu’elles n’en soient nullement la totalité. Il ne sera pas inutile d’en citer quelques-unes, de peur que vous n’ignoriez les pièges de Satan.
12. Parmi les choses qui sont prescrites comme sainteté chrétienne, bien qu’elles y soient totalement opposées, on doit compter l’idolâtrie. Combien souvent celle-ci n’a-t-elle pas été enseignée sous diverses formes, et considérée comme étant essentielle, à la sainteté ! Avec quelle promptitude ne s’est-elle pas répandue parmi une grande partie des églises chrétiennes ! Quelques-unes de leurs idoles sont d’or ou d’argent, de bois ou de pierre, travaillées avec art et faites de mains d’hommes. D’autres consistent en représentations de personnages, qui ont les mêmes passions qu’eux, principalement des apôtres de notre Seigneur, et de la vierge Marie : à ceux-ci ils ajoutent de nombreux saints, qu’ils ont imaginés eux-mêmes, et une grande foule d’anges.
13. Une autre chose, tout aussi directement opposée à l’esprit de la vraie religion, c’est ce qui est fortement enseigné dans plusieurs portions de l’église chrétienne : je veux parler de l’esprit de persécution ; poussé jusqu’à mettre à mort leurs frères, tellement que la terre a souvent été arrosée de sang par ceux qui étaient appelés chrétiens, et qui agissaient ainsi — afin ‘d’assurer leur vocation et leur élection’. Il est vrai que, même dans l’église catholique-romaine, où cette horrible doctrine était enseignée, beaucoup de membres paraissent maintenant en rougir de honte. Mais les chefs de cette communion ont-ils aussi ouvertement et aussi explicitement renoncé à cette doctrine capitale du démon, qu’ils l’avouèrent dans le concile de Constance, et qu’ils l’ont pratiquée pendant plusieurs siècles ? Jusqu’à ce qu’ils l’aient fait, ils seront responsables, aux yeux de Dieu et des hommes, du sang de Jérôme de Prague, méchamment assassiné, et de celui de plusieurs milliers d’hommes.
14. Qu’on ne dise pas : « cela ne nous concerne pas, nous protestants : nous pensons et laissons penser ; nous abhorrons l’esprit de persécution, et nous soutenons, comme vérité incontestable, que tout être raisonnable a le droit d’adorer Dieu suivant qu’il le juge convenable d’après sa propre conscience. » Mais sommes-nous conséquents avec nos principes ? Oui, nous le sommes assez pour n’employer ni le feu ni le bois. Nous ne persécutons pas jusqu’au sang ceux qui n’admettent pas nos opinions. Grâces à Dieu ! Les lois de notre patrie ne le permettent pas; mais ne rencontre-t-on pas en Angleterre, en France quelque chose d’analogue à la persécution domestique ? Dire ou faire quelque chose de déplaisant aux autres, parce qu’ils agissent selon leur conscience, c’est une espèce de persécution. Or, sommes-nous maintenant purs à cet égard ? Ne se trouve-t-il pas de mari qui, dans ce sens, ne persécute sa femme ? Qui n’agisse à son égard d’une manière désobligeante, soit en paroles, soit en actions, parce qu’elle adore Dieu comme sa conscience lui dit de le faire ? Des parents ne persécutent-ils pas leurs enfants dans ce sens ? Les maîtres ou maîtresses, leurs domestiques ? S’ils le font, et s’ils s’imaginent par-là rendre service à Dieu, ils ne doivent pas jeter la première pierre aux catholiques romains.
15. Si des choses d’une nature indifférente sont représentées comme nécessaires au salut, c’est une folie du même genre, quoiqu’elle soit moins importante. En effet, ce n’est pas un petit péché que de s’imaginer que des bagatelles sont nécessaires au salut ; telles que les pèlerinages, ou bien tout autre chose non prescrite dans l’Écriture sainte. Au nombre de ces choses nous placerons, sans aucun doute, l’orthodoxie ou les opinions justes. Nous savons, certes, que les opinions erronées en matière de religion, conduisent à de mauvaises dispositions ou à de mauvaises actions ; et que, par conséquent, il est nécessairement de notre devoir de prier afin que nous ayons un jugement droit en toutes choses. Cependant un homme peut juger tout aussi correctement que le démon et être aussi méchant que lui.
16. Ceux qui s’imaginent que la sainteté consiste dans des choses qui n’en sont qu’une partie, sont un peu plus excusables (c’est-à-dire, lorsque ces choses sont liées avec le reste, sans cela elles n’en font nullement partie); par exemple, lorsqu’ils la font consister à ne pas faire de mal. Combien cette opinion n’est-elle pas commune ! Combien de personnes n’y a-t-il pas qui pensent que la sainteté et ne pas faire tort sont une seule et même chose ! Cependant, un homme ne fit-il pas plus de mal qu’une planche, n’en serait pas moins aussi éloigné de la sainteté que le ciel l’est de la terre. Supposons un homme qui serait parfaitement honnête, qui paierait à chacun ce qui lui est dû, qui ne tromperait personne, ne ferait tort a qui que ce soit, qui ne nuirait à personne, qui serait juste dans toutes ses transactions ; supposons une femme qui serait exemplairement modeste et vertueuse dans toutes ses paroles et actions ; supposons que l’un et l’autre observent constamment les préceptes de la morale, c’est-à-dire, de la justice, de la charité et de la vérité ; toutes ces choses, cependant, quoiqu’elles soient bonnes, ne seraient encore qu’une partie de la sainteté chrétienne. Supposons même qu’une personne qui posséderait un si beau caractère, fît du bien partout où elle se trouve ; qu’elle nourrit ceux qui ont faim, qu’elle vêtît ceux qui sont nus, qu’elle secourût l’étranger, les malades, les prisonniers; que même elle sauvât beaucoup d’âmes de la mort ; il est possible encore qu’elle fût éloignée de cette sainteté, sans laquelle nul ne peut voir le Seigneur.
17. Qu’est-ce donc que cette sainteté qui est la véritable robe de noces, l’unique qualité pour posséder la gloire ? En Jésus-Christ (c’est-à-dire conformément à la dispensation chrétienne, quel que soit l’état du monde païen) ‘ni la circoncision, ni l’incirconcision ne sont d’aucune utilité’, mais une nouvelle naissance, le renouvellement de l’âme à l’image de Dieu, qui l’a créée. ‘En Jésus-Christ, ni la circoncision ni l’incirconcision ne sont d’aucune utilité, mais la foi opérante par la charité’ : elle produit d’abord, par le pouvoir de Dieu, l’amour du Seigneur et de tout le genre humain, et par cet amour, toutes les dispositions saintes et divines, particulièrement l’humilité, la douceur, la modestie, la tempérance et la longanimité. Ce n’est ni ta circoncision, c’est-à-dire la pratique de toutes les observances chrétiennes, ni l’incirconcision, l’accomplissement de toute la morale des païens, mais l’observation des commandements de Dieu; particulièrement de ceux-ci : ‘Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, et ton prochain comme toi-même.’ En un- mot, la sainteté c’est avoir ‘l’esprit qui était en Christ, et marcher comme Jésus-Christ a marché’.
18. Telle a été mon opinion pendant soixante ans, sans aucune variation importante. Seulement, il y a environ cinquante ans, j’arrivai à une idée plus claire qu’auparavant de la justification par la foi, et depuis ce moment-là, jusqu’à présent je n’ai jamais varié dans cette opinion, pas même de la largeur d’un cheveu. Malgré cela, un homme d’esprit m’a publiquement reproché mille changements. Je prie Dieu, de ne pas lui imputer cela. Je suis maintenant sur le bord de la tombe ; mais par la grâce divine, je fais encore la même confession. Certes, quelques-uns se sont imaginés que lorsque je commençai à déclarer cette vérité : ‘Par grâce vous êtes sauvé par la foi’, je niais cette autre vérité que j’avais soutenue auparavant : ‘sans la sainteté, personne ne verra le Seigneur’. Mais c’est une grande erreur : ces passages s’accordent parfaitement, la signification du premier étant simplement que par la foi nous sommes sauvés du péché et rendus saints. S’imaginer que la foi rend la sainteté inutile, c’est l’essence de l’antinominianisme.
19. Le résultat de tout cela c’est que le Dieu d’amour veut sauver toutes les âmes qu’il a créées. Il le leur a déclaré dans sa parole, ainsi que les moyens de salut, révélés par le Fils de son amour, qui a donné sa propre vie, afin que ceux qui croient en lui aient la vie éternelle. Or, c’est pour ceux-là qu’il a préparé un royaume dès la fondation du monde. Mais il ne veut pas les forcer à l’accepter ; il les abandonne à leur propre conseil; il dit : ‘voici, je place devant vous la mort et la vie, la bénédiction et la malédiction : choisissez la vie, afin que vous viviez’ ; choisissez la sainteté, par ma grâce ; elle est le chemin, l’unique chemin qui conduit à la vie éternelle. Il crie à haute voix : Soyez saints, et soyez heureux ; heureux dans ce monde, et heureux dans la vie à venir. La sainteté convient à sa maison à jamais ! C’est là la robe de noces de tous ceux qui sont invités aux noces de l’agneau. S’ils sont revêtus de cet habit, ils ne seront pas trouvés nus : ils ont lavé leurs robes et les ont blanchies dans le sang de l’Agneau. Mais à tous ceux qui paraîtront au dernier jour sans la robe de noces, le juge dira : ‘Jetez-les dans les ténèbres de dehors : c’est là qu’il y aura des pleurs et des grincements de dents.’